Quand la peinture devient un passage entre les mondes

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Peut-on vraiment voir la lumière sans l’ombre ? L’essentiel se trouve-t-il au-delà de ce que nous croyons percevoir ? Mon travail est une exploration picturale et alchimique, une quête artistique où la peinture devient un passage entre le visible et l’invisible.

Chaque œuvre commence par une peinture sur toile ou sur papier, une matière vivante, un premier jet d’énergie et d’émotion. Puis, vient l’étape de transmutation, où la couleur se réinvente, où la lumière s’inverse pour révéler une autre réalité. Cette transformation est au cœur de l’Inversalisme®, une approche artistique que j’ai déposée, mêlant inversion chromatique, métamorphose lumineuse et réinterprétation vibratoire.

Mon procédé exclusif permet ainsi de donner naissance à des œuvres uniques, qui troublent, interpellent et invitent à dépasser les apparences.

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L’image rémanente : une alchimie du regard

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Lorsque l’on fixe longuement une image en négatif, un phénomène fascinant se produit : en fermant les yeux ou en regardant une surface neutre, l’œil reconstruit l’image en positif. Ce phénomène, appelé image rémanente, est une propriété naturelle du cerveau : la rétine, saturée par une couleur, cherche un équilibre en restituant son opposé.

C’est précisément ce basculement subtil entre l’ombre et la lumière qui inspire mon travail. Chaque peinture inversée agit comme une empreinte rémanente, une vibration qui ne se dévoile pas immédiatement mais qui persiste et se révèle avec le temps et l’attention.

Ainsi, mes œuvres ne sont pas figées : elles invitent le spectateur à plonger dans l’expérience du regard, à explorer une autre perception du réel.

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Un procédé unique et protégé

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L’Inversalisme® ne se limite pas à une simple inversion des couleurs. Chaque œuvre naît d’une première phase purement picturale, une composition réalisée à l’aquarelle, à l’huile ou à l’acrylique, où la lumière est façonnée par la main, le pigment et le médium. Comme les maîtres anciens, j’explore les transparences, les superpositions de matières et l’équilibre vibratoire des couleurs, cherchant à capter l’essence même de l’image.

Puis vient l’étape de transmutation, un passage où les savoirs ancestraux dialoguent avec les outils contemporains. À la manière d’un daguerréotype inversé, l’œuvre est soumise à une nouvelle révélation.

L’intervention numérique agit ici comme une chambre obscure moderne, où l’image est revisitée, explorée sous de nouvelles fréquences chromatiques. Les contrastes s’intensifient, les teintes se transforment, comme si l’œuvre elle-même révélait des dimensions cachées. Cette phase ne remplace pas la main du peintre, elle prolonge et amplifie la métamorphose, permettant à la lumière de se recomposer autrement.

L’impression sur un support noble et résonant, souvent du métal brossé, fixe cette mutation et accentue les jeux de lumière, offrant une matérialité changeante où l’image semble évoluer selon l’angle de vue et l’intensité lumineuse.

Mais l’alchimie ne s’arrête pas là. La peinture reprend ses droits, venant sceller l’ultime transfiguration. À cette dernière étape, des couches de pigments, de peinture, d’encre et de métaux précieux sont apposées, enrichissant la texture et intensifiant l’énergie de l’œuvre. Chaque ajout est une vibration, une résonance, un dernier souffle qui ancre l’image dans sa dimension finale.

Ainsi, chaque création devient une relique moderne, une alchimie du visible et de l’invisible, un dialogue entre matière et lumière, entre tradition et transmutation.

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Acmiya : Une signature vibratoire

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Acmiya n’est pas uniquement ma signature : c’est une résonance, un écho de cette quête artistique intuitive. Chaque peinture est une passerelle, une empreinte du monde sensible qui cherche à exprimer ce qui se trouve au-delà du visible.

Peindre autrement, inverser la lumière, recomposer la perception : telle est ma démarche.

Bienvenue dans mon univers, où l’art devient un miroir de l’invisible, une fenêtre ouverte sur une autre réalité.